En savoir plus sur le métier de pilote dans l’aéronavale.
Ancien pilote de chasse, mais également pilote de ligne et conférencier, Pierre-Henri “Até” Chuet nous explique en quelques mots ce que représente l’aéronautique navale. Comment devenir pilote de chasse embarqué ?
De la formation aux missions opérationnelles
Deux cursus s’offrent à vous :
- Officier Sous Contrat (OSC) : avoir entre 17 et 25 ans, entrée en Contrat à Durée Déterminée avec un Bac général ou technologique.
- “Math Sup”, “Math Spé”, puis Ecole Navale et entrée en Contrat à Durée Indéterminée.
Il y a 3 promotions par an au titre des sélections en vol. Les présélections se font en Bretagne, puis vient le CEMPN (visite médicale) et enfin les EOPAN.
Les sélections en vol se font sur Cap-10 (environ 30 heures de vol), avant de partir en Ecole d’Officier, puis vient le stage de survie. Ensuite, direction les USA pour 26 mois de formation :
- Cours de langue à San Antonio (Texas),
- Cours théoriques à Pensacola (Floride),
- Apprentissage du vol sur T-6 Texan II à Whiting Field (Floride) avec environ 130 heures de vol,
- Passage sur avion à réaction à Meridian (Mississippi) sur T-45C avec environ 170 heures de vol.
L’élève est ensuite breveté pilote de chasse, avant de revenir en France et passer sur Rafale, soit en unité, soit via l’ETR à Saint Dizier.
S’en suit alors une longue progression en unité : stagiaire, puis équipier entrainement, équipier opérationnel, équipier confirmé, et enfin sous chef de patrouille et chef de patrouille. En moyenne, la progression d’un pilote représente 10 à 15 ans de travail.
Un seul mot d’ordre : la motivation ! On écoute “Até” :
Pour en savoir plus sur les fameux “ASSP”, c’est par ici et là. Le Rafale pèse globalement entre 10 et 24.5 tonnes, selon son armement.
Les spécificités de la chasse embarquée
“Até” nous explique comment le Rafale remplace tous les avions anciennement en service dans l’Armée de l’Air et la Marine. Cette agilité n’est pas sans incidence sur les compétences développées par les pilotes de Rafale.
Puis viennent les appontages et catapultages sur le porte-avions Charles de Gaulle, en comparaison des portes-avions américains. Quelles conséquences ? Quelles contraintes ?
“On briefe ce que l’on fait et on fait ce que l’on briefe”
Les Rafale Marine équipent 3 Flottilles de combat à découvrir par ici. Sans oublier les Hawkeye, le CSAR … Un travail d’équipe qui exige rigueur.
D’autres informations sur “Etremarin.fr“.
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Du Cap-10 au Rafale …