2021 : la FINLANDE remplacera ses F-18C/D Hornet par des F-35A (64 exemplaires)

En avril 2018, la Finlande lance un appel d’offre (RFQ) dans le cadre du remplacement de leur flotte de F-18C/D. En effet, les premiers appareils sont entrés en service en 1995. Précédemment équipés de Draken et de Mig-21, les pilotes finlandais disposèrent de leur flotte de Hornet au grand complet en à peine 5 ans. La Finlande commanda 64 Hornet : 57 monoplaces et 7 biplaces. 2 escadrons sont actuellement opérationnels : un premier à Rovaniemi, et le second à Kuopio/Rissala.

Plus de détails concernant le “HX Fighter Program” en cliquant sur ce lienConformément aux volontés finlandaises, les différents candidats sont évalués début 2020. A ce titre, le Rafale subit le programme de test du 20 au 28 janvier : article.

En octobre 2020, le Département d’Etat américain autorise la vente possible de :

  • 64 Lockheed Martin F-35A pour un montant de 12,5 milliards de dollars (armement inclut). Finland – F-35
  • ou 50 Boeing F-18E/F Super Hornet et 14 EA-18G Growler, pour un budget de 14,7 milliards de dollars (armement inclut). Finland – FA-18EF

Infographie Dassault Aviation : Rafale for Finlande

Le 29 avril 2021, SAAB, BAE Systems, Boeing, Lockheed Martin et Dassault Aviation remettent leurs offres définitives à la Finlande. La proposition de SAAB porte sur 64 Gripen E et 2 systèmes Globaleye. Le Ministère de la Défense finlandais communiquera sa décision finale fin 2021.

En fin de compte, la Finlande confirme son choix du F-35A pour 8,4 milliards d’euros le 10 décembre 2021. Le F-35 afficherait une note d’évaluation de 4,47 alors que le second candidat se positionnerait à 3,81. Les appareils devraient être livrés entre 2028 et 2030. 

Le solo display finlandais à Fairford (RIAT) en 2015. RAFALE : Le marché des exportations © Patrick Bertaux

2021 : le Conseil Fédéral suisse propose l’acquisition de F-35A (36 exemplaires)

Site Interne Rafale International.

Concurrents : Eurofighter Typhoon, Lockheed Martin F-35A, Boeing F-18E/F Super Hornet.

Arrivé grand gagnant de 2 séries d’évaluations, le Rafale n’en sera pas moins éliminé le 30 novembre 2011 de la course au titre visant au remplacement de la flotte de F-5 Tiger (98 exemplaires entrés en service en 1978). Le SAAB Gripen retenu, les évaluations commencent pour l’acquisition de 22 machines dans un budget de 2,6 milliards d’euros.

18 mai 2014 : par voie de référendum, la Suisse rejette le projet d’acquisition de 22 Gripen. Restent désormais à retirer progressivement du service les F-5, dont une vingtaine opère toujours en 2021. Les 30 F/A-18 opérationnels, devraient quant à eux rester en service jusqu’à l’arrivée de leurs successeurs.

La Suisse fixe les conditions d’un nouvel appel d’offre en 2018 : le programme Air2030. Le besoin porte sur un nouvel avion de combat et un système de défense sol-air. En 2019, le Rafale est alors de nouveau soumis aux évaluations de la Force Aérienne suisse.

En septembre 2020, le Département d’Etat américain autorise la vente possible de :

Finalement, le 30 juin 2021, le Conseil Fédéral suisse propose au Parlement l’acquisition de 36 F-35A pour un montant de 5,068 milliards de Francs suisses. Le budget sur 30 ans d’exploitation représentant 15,5 milliards. La Suisse entérine le contrat d’acquisition le 19 septembre 2022. Les livraisons devraient avoir lieu entre 2027 et 2030.

Quel est le vrai coût du F-35 ?

Vraisemblablement, Lockheed Martin base la “compétitivité” du F-35 sur un nombre d’heures de vol nécessaire 20% inférieur à la concurrence, ainsi qu’un nombre de décollages et atterrissages également inférieur de 50% ! Clairement, le constructeur met en avant l’usage privilégié du simulateur de vol au détriment d’heures de vol “réelles”.

Le coût de l’heure de vol est actuellement (2021) de 36000 US$ et devrait (selon Lockheed Martin) atteindre 25000 US$ d’ici 2025 …

Ceci étant, le budget d’acquisition proposé par Lockheed Martin semble finalement s’afficher à 6,035 milliards de Francs suisses en novembre 2021 :

  • 3,828 milliards pour les 36 F-35A,
  • 1,927 milliard pour la logistique (matériel au sol, matériel de remplacement, la documentation, les formations et le support technique)
  • 107 millions pour les munitions,
  • 86 millions pour des systèmes destinés à la formation ainsi qu’à la planification et à l’évaluation des missions,
  • 82 millions pour d’éventuels risques techniques,
  • 5 millions pour le renchérissement admis.
F-18C Hornet © Paul Basque
F-5 Tiger suisses © Patrick Genoud

2018 : Dassault se retire du marché canadien

Concurrents : SAAB Gripen E/F, Lockheed Martin F-35A, Boeing F-18E/F Super Hornet.

Dans le cadre du remplacement de sa flotte de CF-188 (80 exemplaires) entrés en service de 1982 à 1988, le Canada envisage en 1997 l’acquisition de 65 F-35A. Face à la montée des coûts enregistrée par le programme JSF, de nombreux politiciens critiquent alors ce choix dés 2010.

En 2014, la presse canadienne met en avant les performances du Rafale : “The Rafale as Canada’s next generation fighter” part 1, part 2, part 3.

Le Hornet équipe 2 bases : Bagotville et Cold Lake. 

Octobre 2018, le gouvernement canadien publie un nouveau projet pour remplacer les F-18 à horizon 2025.

Finalement, en novembre 2018, Dassault se retire de la course, non convaincu de pouvoir répondre aux exigences requises par le Canada, pays membre de l’alliance des  “Five eyes“, composée des Etats-Unis, Australie, Canada, Nouvelle-Zélande et Royaume-Uni. Son PDG estimant « impossible de vendre le Rafale aux pays membres du réseau Five Eyes, non pas parce qu’il n’est pas interopérable – il l’est tout autant que d’autres et en a fait la preuve – mais parce que ce réseau s’est fixé des règles qu’ils refusent de nous communiquer et qui visent à ce que ses membres travaillent ensemble ».

Partenaire historique du JSF, le Canada mettra 25 ans pour se décider

Face au vieillissement de ses F-18 (presque 40 ans), le Canada décide de moderniser ses Hornet en 2020. Le budget de 800 millions de $ prévoit 50 missiles AIM-9X, 20 AGM-154C et surtout 38 radars AN/APG-79(V)4 AESA. Par ailleurs, l’Australie est en train de céder 25 de ses F-18 au Canada (18 en état de vol et 7 pour pièces détachées). A ce jour, le Canada dispose d’environ 75 F-18.

En août 2021, le Canada poursuit le financement du programme F-35, et décline l’offre portant sur le F-18E/F Super Hornet en novembre.

Finalement, Ottawa se décide à négocier l’acquisition de 88 F-35A auprès de Lockheed Martin en mars 2022.

F-18 de la Force Aérienne Canadienne à Londres en 2017 © Paul Basque
Le Hornet porte la dénomination de CF-188 au Canada © Paul Basque
London International Air Show 2017, CF-18 Hornet © Paul Basque
Canada CF-18 Solo Display, MCAS Cherry Point Air Show 2016 © Paul Basque

2018 : 16 ans après les Pays-Bas, la Belgique choisit le F-35A (34 exemplaires), mais peut-on parler de réel choix ?

La Belgique communique en juin 2014 sa demande d’information à 5 industriels de la défense afin de remplacer ses F-16. En effet, les appareils sont entrés en service en 1979, et leur retrait est envisagé pour 2023. 

Sur 160 F-16 livrés, seuls 54 exemplaires restent en services, stationnés à Kleine Brogel et Florennes.

Le programme comprend l’acquisition de 34 appareils, l’entretien, l’utilisation, l’entraînement du personnel, les éventuelles pièces de rechange et modifications à long terme. Le tout estimé à 15 milliards d’euros, sur une période de 40 ans, donc 375 millions d’euros par an, en moyenne.

25 novembre 2014 : Le GIE Rafale ouvre un bureau à Bruxelles pour assurer la promotion du Rafale. Le transfert de technologie proposé serait “total”, assurant à la Belgique un retour sur investissement au moins équivalent à l’acquisition des Rafale. Les offsets liés au contrat prévoient au moins 20 milliards d’investissements sur 20 ans et concerneraient quelques 5 000 emplois.

2017 : La France propose à la Belgique un “partenariat technologique et économique”.

En marge de l’appel d’offre officiel auquel ont répondu Lockheed Martin avec le F-35 et le consortium Eurofighter avec le Typhoon.

La bombe nucléaire B-61 impose le F-35

Février 2018 : Dassault Aviation signe 13 accords de coopération avec les industriels belges, dont l’ouverture d’un centre dédié à la cybersécurité.

Fin octobre 2018, en choisissant le F-35A, la Belgique devient le 13e pays à rejoindre le programme de référence du F-35. Cette sélection, qui s’inspire du solide héritage de Lockheed Martin en Belgique, témoigne également des impératifs de l’OTAN à mettre en œuvre la bombe nucléaire B-61. Le contrat s’élève à 6,5 milliards de dollars avec des compensations presqu’inexistantes. Communiqué de presse Dassault Aviation du 26 octobre 2018 :

“Dassault Aviation prend acte de la décision souveraine des autorités belges de choisir la solution américaine pour le remplacement des F-16 de la Composante aérienne et n’est pas surpris par cette décision (…). Dassault Aviation a participé à l’offre globale de partenariat stratégique faite par la France au Gouvernement belge en présentant le Rafale et en proposant un retour économique et sociétal dans les domaines de la haute technologie, évalué à 20 Mds€ sur 20 ans. Ce partenariat unique proposé par la France à la Belgique, hors de l’appel d’offres, n’a pas donné suite à étude. Le choix du F-35 est un mauvais signal pour la construction de l’Europe de la défense. Une fois encore, nous constatons une préférence américaine en Europe (…)“.

L’histoire retiendra la remarque du ministre (N-VA) Stephen Vandeput qui trouvait l’offre française “trop belle pour être vraie” et ne trouvait pas “le Rafale suffisamment performant” pour assurer la défense de la Belgique.

La superbe livrée du “Dark Falcon” en 2019 © François Avia
F-16B à l’atterrissage à Mont de Marsan en 2019 © Sebastien David / Bordeaux Mérignac Spotters
F-16B de la force aérienne belge lourdement chargé en 2007 à Kleine Brogel © Patrick Genoud
F-16AM au décollage à Landivisiau en 2017 durant le Tiger Meet © Paul Basque

2013 : le Brésil opte pour le SAAB Gripen (40 exemplaires), baptisé F-39E/F

Ce marché portait sur l’acquisition de 36 machines visant au remplacement des F-5 dans un premier temps. Le Brésil débute ses recherches en 2001, puis abandonne et reprend en 2008. Cet appel d’offre est perdu en décembre 2013 au profit su SAAB Gripen.

Communiqué de presse Dassault Aviation du 18 décembre 2013 : 

“Nous regrettons que le choix se porte sur le Gripen, doté de nombreux équipements d’origine tierce, notamment américaine. Il n’appartient pas à la même catégorie que le Rafale : monomoteur et plus léger, le Gripen n’est pas équivalent en termes de performances et donc de prix. Cette logique financière ne prend en compte ni le ratio coût-efficacité favorable au Rafale, ni le niveau de la technologie offerte.”

Saab annonce avoir finalisé la vente de 36 avions Gripen E au Brésil pour 4,28 mrd EUR en octobre 2014.

Alors que le Gripen E effectue son premier vol en août 2019 en Suède, le convoyage vers le Brésil se déroule en septembre 2020 par bateau. A terme, 28 monoplaces (F-39E) et 8 biplaces (F-39F) équiperont la force aérienne brésilienne. Le premier exemplaire entre en service en 2021, au sein du 1st Air Defense Group à Anapolis. Depuis, quatre avions de plus ont été commandés, portant la commande à 40 exemplaires. La Força Aérea Brasileira  déclare l’avion opérationnel en janvier 2023.

En août 2023, Brasilia déclare vouloir “doter les forces armées de technologies de pointe“. A ce titre, le pays pourrait acquérir 34 appareils supplémentaires.

Premier vol du Gripen E (F-39) aux couleurs du Brésil le 26 août 2019 – RAFALE : Les échecs à l’exportation © SAAB

2011 : pas de Rafale pour la Suisse, qui annule son projet “Gripen” en 2014

Concurrents : Eurofighter Typhoon, SAAB Gripen.

Arrivé grand gagnant de 2 séries d’évaluations, le Rafale n’en sera pas moins éliminé le 30 novembre 2011 de la course au titre visant au remplacement de la flotte de F-5 Tiger (98 exemplaires entrés en service en 1975). Le Gripen retenu, les évaluations du modèle “E/F” commencent pour l’acquisition de 22 machines dans un budget de 2.6 milliards d’euros.

18 mai 2014 : par voie de référendum, la Suisse rejette le projet d’acquisition de 22 Gripen.

Communiqué de presse de Dassault Aviation du 30 novembre 2011 :

L’équipe Rafale a pris bonne note du choix des Autorités Suisses pour l’acquisition de leurs futurs avions de combat. Elle regrette que le Conseil Fédéral, comme il l’a officiellement exprimé, ait « sciemment décidé de ne pas positionner la Suisse au plus haut niveau européen s’agissant des performances des nouveaux avions de combat ». 

Les capacités du Rafale permettraient à la Confédération Helvétique d’acquérir un nombre inférieur d’appareils pour répondre aux besoins opérationnels, à un coût équivalent ou inférieur, tel que démontré lors des évaluations des Forces Aériennes Suisses. 
Le Gripen « helvétisé » n’existe que sur le papier. Son développement technique et sa production devraient accroître significativement les efforts financiers des Autorités Suisses pour la réalisation de ce programme. 
Rafale International remercie les 250 sociétés suisses qui ont adhéré à son projet de partenariat industriel dans les 26 cantons de la Confédération Helvétique.”

Décollage en formation pour ces deux F-5 suisses © Eva Pache
La patrouille suisse sur F-5 en 2008 à Sion. RAFALE : Les échecs à l’exportation © Paul Schaller
Northrop F-5E Tiger II suisse © Patrick Genoud

2007 : Le Maroc choisit le F-16C/D Block 52 (24 exemplaires)

Le savoir faire politique des Etats Unis reste indéniable sur cette affaire …

En 1991, le Maroc annonce son intention de remplacer sa flotte de F-5, d’autant plus inquiet de l’acquisition par son voisin l’Algérie, de nouveaux Mig-29. Le choix se porte sur 24 F-16C/D Block 52 dont les livraisons débuteront en 2010 (16 monoplaces et 8 biplaces).

Novembre 2014 : les F-16 marocains interviennent dans le cadre de la coalition contre Daech en Irak. Un appareil sera perdu en mai 2015. Courant 2018, le Maroc aligne encore 22 Northrop F-5, 26 Mirage F-1 modernisés en 2011, ainsi que 19 Alphajet.

Courant 2019, les Etats-Unis donnent leur feu vert pour l’acquisition de 25 F-16C/D Block 72 et la modernisation des 23 Block 52 existant (3,8 milliards de dollars).

Marrakech Air Show 2018 – RAFALE : Les échecs à l’exportation © Alain Ragu
F-16C Royal Moroccan Air Force en 2018 à Marrakech – RAFALE : Les échecs à l’exportation © Sylvain Gourheu
Le Maroc exploite également une poignée de Mirage F1 EM, probablement les plus modernes en service en 2018. Ils sont équipés du radar RDY, de missiles Mica et bombes propulsées AASM © Sylvain Gourheu

2006 : l’Arabie Saoudite poursuit sa route avec le Typhoon (72 exemplaires)

Déjà important utilisateur du F-15 (70 F-15C/D, 70 F-15S et 84 F-15SA en commande), 72 Typhoon seront choisis en 2006, cette acquisition visant à assurer le remplacement des Tornado ADV. Le premier Typhoon saoudien volera en octobre 2008, décollant de la base de Warton au Royaume Uni.

134 Tornado ont également été commandés par la force aérienne saoudienne, qui met en œuvre également 6 A-330 MRTT, 40 Hawk et 5 Awacs.

Typhoon de passage à Toulouse en 2018, lors de leur convoyage entre la Grande Bretagne et l’Arabie Saoudite. RAFALE : Les échecs à l’exportation © Alain Ragu

2005 : Singapour choisit le F-15SG (40 exemplaires)

Pod Sniper, radar AESA (APG-63(V1)), JHMCS, etc. : les grands moyens étaient mis à disposition de Singapour. L’appareil est également motorisé par des General Electric F110-GE-129 de 13.3 tonnes de poussée.

Véritable nouvelle variante du F-15E, cette version porte le nom de “Slam Eagle”. 

Singapour commande 12 appareils en 2005, puis 12 de plus en 2007 et enfin 16 autres en 2014. 10 appareils stationnent à Mountain Home AFB (US) à des fins d’entraînement.

En janvier 2020, les Etats-Unis autorisent la vente de 12 Lockheed-Martin F-35B à Singapour (8 en option) pour 2,7 milliards de dollars.

Boeing F-15SG basé à Moutain Home AFB – RAFALE : Les échecs à l’exportation © CJMoeser

2003 : faute de Rafale, la Pologne passe du Mig-21 au F-16C/D (48 exemplaires)

Dans le cadre de l’appel d’offres lancé en 2001, la Pologne évalue le Mirage 2000-5, le F-16 et le Gripen. 

Dès le début, le F-16 est apparu comme ayant la préférence des autorités polonaises. La volonté politique américaine d’obtenir ce contrat a été clairement illustrée par la décision du Congrès américain d’accorder à la Pologne un prêt d’une durée de 15 ans, dont 8 ans de carence.

Les industriels français, soutenus par les pouvoirs publics, ont néanmoins décidé de s’engager dans la compétition. L’offre française a ainsi bénéficié d’un soutien politique au plus haut niveau de l’Etat, tant sur le plan financier que technologique.

Le 27 décembre 2002, les autorités polonaises annonçaient le choix du F-16. Selon certaines sources, les compensations industrielles proposées par les Etats-Unis auraient joué un rôle déterminant. On peut cependant observer que ce critère ne pesait que pour 15 % dans le choix des avions.

La Pologne signera le traité d’adhésion à l’Union européenne le 16 avril 2003 et, deux jours plus tard, l’achat de 48 F-16 pour 3,5 milliards d’euros …

Sans aucune contrepartie industrielle, la Pologne signe un nouveau contrat pour l’acquisition de 32 Lockheed Martin F-35A en janvier 2020, pour un total estimé à 6,5 milliards de dollars.

Tiger Meet 2014, F-16C. RAFALE : Les échecs à l’exportation © Paul Basque

2002 : La Corée du sud retient finalement le F-15K (50 exemplaires)

Le F-15 l’emporte. Un slogan : “101 victoires aériennes … et pas une perte”.

Le Ministère de la défense coréen évoquera 3 raisons à cette acquisition :

  • l’impact sur la sécurité nationale
  • les relations étrangères
  • les marchés extérieurs

F-15K et Rafale sont en compétition, mais la presse sud-coréenne affirme depuis plusieurs semaines que l’appareil américain est déjà choisi. Les autorités de Séoul ont éliminé fin mars deux autres avions, le Typhoon et le Su-35. 

Evoqué pour la première fois dans la revue Air Fan de novembre 2000, les espoirs auront été vains … Boeing livrera 40 F-15K pour plus de 4 milliards de dollars. Techniquement, le Rafale l’avait emporté, mais la présence de 37000 soldats américains oblige les coréens à suivre Washington.

Boeing F-15K Slam Eagle au décollage à Nellis AFB en 2012 – RAFALE : Les échecs à l’exportation © David Lilienthal

2002 : les Pays-Bas prennent le cap du F-35A et l’attendront pendant 17 ans ! (46 exemplaires)

Le “Joint Strike Fighter” s’impose, du moins sur le papier, pour remplacer la flotte de F-16A/B des Pays-Bas. Jusqu’à 213 F-16 évoluèrent au Pays-Bas. Rappelons le résultat des “évaluations” :

  • F-35 = 6,97
  • Rafale = 6,95
  • Eurofighter = 5,83
  • F-16 Block 60 = 5,80

Lockheed Martin livre le premier prototype en avril 2012, puis un second en mars 2013. Les Pays-Bas devaient commander 85 exemplaires mais les surcoûts financiers ont eu raison des prévisions initiales. Ils commandent en fin de compte 37 appareils en 2013 pour 4,5 milliards d’euros. Considérant la cible des 37 F-35A en fin de compte insuffisante, les Pays-Bas commandent 9 appareils supplémentaires en octobre 2019. La force aérienne néerlandaise estime cependant à 3 escadrons et 67 avions le volume nécessaire au maintien de sa capacité opérationnelle.

 C’est finalement en octobre 2019 que les Pays-Bas réceptionnent le premier appareil de série opérationnel.

F-35A hollandais évoluant dans “Rainbow Canyon” en Californie en 2018 – RAFALE : Les échecs à l’exportation © Alain Ragu
26 Mai 2016, l’un des deux premiers F-35A se pose à Leeuwarden – RAFALE : Les échecs à l’exportation © Patrice Dochain
F-16AM – Royal Netherlands Air Force – Tiger Meet 2014 © Paul Basque
Tiger Meet 2017 – F-16AM – Royal Netherlands Air Force © Paul Basque

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