Bien qu’ayant pris l’avion pour la première fois à 26 ans (et alors déjà diplômé de l’ENAC !), Arthur THOMAS entretient une passion ancienne avec l’aviation. Originaire du Mans, où contrairement à l’automobile, elle ne fait pas figure de patrimoine en particulier (hormis certaines des grandes heures de frères Wright en 1908), le jeune Sarthois prend vers 23 ans la direction de Bordeaux pour des études en droit … aérien. S’ensuit l’ENAC, puis Paris où se dessine un début de carrière aéronautique.
Les parents d’Arthur sont formels, il dessine depuis toujours. En revanche, l’acharné du crayon n’a aucun affect avec la peinture. Pourtant, un beau jour et alors qu’il se creuse les méninges pour réaliser un cadeau à un proche, il lui vient l’idée de réaliser une toile. Le cadeau est réussi, le plaisir est là. Il ne faudra ensuite que 4 ans pour réaliser pas moins de 60 toiles !
Le choix du noir et blanc
Ce choix se veut à l’origine économique. N’ayant pas l’intention de réaliser plus d’une toile, Arthur ne souhaite pas acquérir de la peinture pour ensuite ne pas savoir quoi en faire. Du blanc, du noir, des mélanges à l’infini et le tour est joué. Aujourd’hui, le noir et blanc est devenu son identité, offrant d’innombrables avantages dont la plupart purement artistiques.
Travaillant dans les affaires européennes à Bruxelles depuis 2015, Arthur a poussé à un cran supplémentaire la communion de son métier (principalement les analyses de données sur l’aviation) avec sa passion pour les engins volants au travers de son art aéronautique. Les toiles aéro représentent quand même 80% de sa production (et 50% de l’ensemble est du Dassault). Cela lui vaudra l’honneur d’être nommé peintre de l’air et de l’espace le 12 septembre 2017, le jour même de ses 29 ans.
Les lignes du Rafale imposent la précision
On peut douter de tout, mais pas de la perfection des lignes du Rafale. C’est ce qui résume le mieux le choix d’Arthur THOMAS pour son style de peinture. Certains disent que le photoréalisme n’est pas de la vraie « peinture », mais Arthur se refuse catégoriquement à réinterpréter les lignes de son avion de cœur. Le Rafale (que le peintre s’est quand même fait tatouer sur le bras) est un avion au proportion absolument parfaites. Le tracé doit être millimétré, ou sinon c’est un affront au Rafale, c’est en tout cas la conviction du peintre (et cela fonctionne de même avec n’importe quel avion).
Galerie …
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