Une soirée en bord de piste, par Frédéric Bastoul.

Dans un précédent article, nous décrivions l’Appontage Simulé Sur Piste (ASSP). Cet exercice vise à préparer les pilotes à apponter sur le porte avions Charles de Gaulle. Cette fois encore, Frédéric Bastoul nous transporte en Bretagne, sur la base aéronavale de Landivisiau, pour assister, en soirée, à ces manœuvres indispensables au maintien en condition opérationnelle des pilotes de Rafale Marine.

C’est un exercice techniquement très difficile qui demande aux pilotes d’avoir une précision extrême sur sa vitesse, son alignement sur la piste, ainsi que sa pente. 

Les jeunes pilotes de Rafale effectuent deux séances d’ASSP par jour, d’une moyenne de 6 passes par séance. Ils doivent valider huit séances d’ASSP de jour avant de pouvoir apponter sur le Charles de Gaulle. Ensuite, sur le porte-avions, il faut effectuer six appontages pour être enfin qualifié. Cependant, une fois qu’un pilote est qualifié, il doit s’entraîner régulièrement car une manœuvre telle que l’appontage n’est jamais entièrement garantie …

Touché des roues pour ce Rafale M, sous l’oeil expert des officiers d’appontage
La vitesse d’approche du Rafale varie en fonction de sa configuration d’emport, mais peut être d’environ 120 Kts avec 16 degrés d’incidence pour une masse de 15 tonnes.

Le miroir d’appontage permet au pilote d’ajuster sa trajectoire via un système d’éclairage sur 2 axes.
L’ASSP s’opère de jour comme de nuit afin d’optimiser la formation des pilotes de Rafale M

Appontage Simulé Sur Piste (Episode 2) fait suite à un précédent article disponible ici.

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