Le 48th Fighter Wing de l’USAF reçoit les Rafale de l’Armée de l’Air.
Fin juin 2019, les F-15 de Lakenheath (GB) ont pris part à l’exercice Point Blank 2019 aux côtés d’autres unités américaines, françaises et de la Royal Air Force participant à divers endroits du Royaume-Uni. L’objectif de cet exercice est de travailler l’interopérabilité des équipages. F-15, Typhoon, F-35 et Rafale se sont donc livrés à de multiples scénarios visant à optimiser le travail en coalition.
En effet, c’est grâce à une parfaite connaissance mutuelle et un degré d’interopérabilité élevé que nos trois armées de l’air sont capables d’agir avec efficacité et réactivité, deux caractéristiques intrinsèques à l’arme aérienne.
Après un premier jour de briefings et de préparation missions, place à la pratique pour les 38 aéronefs, dont 26 chasseurs, qui ont dû faire face à des scénarios d’entrée en premier, dans un environnement non permissif, avec menace sol/air importante et des moyens aériens ennemis conséquents.
L’espace aérien de la mer du nord est particulièrement bien situé pour permettre aux unités d’opérer à partir de leurs bases respectives.
« Point Blank » se concentre sur l’intégration d’aéronefs de quatrième et cinquième générations de trois pays avec un total de 48 aéronefs », a déclaré le lieutenant-colonel Jason Watkins, commandant du 48e escadron de soutien aux opérations.
Les participants ont été divisés en parties opposées au cours de l’exercice. « Nous avions 34 blue air et 14 red air (adversaires) au total », a déclaré Watkins. « L’entraînement et les exercices militaires avec nos alliés et partenaires sont essentiels à notre préparation opérationnelle et à notre capacité à intervenir en tout temps et en tout lieu ».
Déjà, en 2018, nos Rafale avaient pu s’exercer aux côtés des F-35B anglais. En 2015, c’est face au F-22 que les Rafale participaient au T.E.I. organisé sur la base de Langley (USA).
Source et photos © US Air Force











